Vercingétorix et Cléopâtre

César a dit adieu à la reine égyptienne,
Car il veut respecter son vrai lien conjugal;
Cléopâtre, lâchant un combat inégal,
Reprend la liberté qui fut toujours la sienne.

César eut ses amours, sa femme avait les siennes;
La réconciliation leur fit un sort fatal.
A Vercingétorix, cet empereur tribal,
La femme de César dit : "Je ne suis plus tienne".

Cléopâtre le sut et obtint du gardien
De la prison d'aller lui faire un peu de bien;
Ainsi, au fier Gaulois, elle montre une épaule...

Rien de plus n'est permis, en ce sombre mitard;
L'effet de la visite a duré bien plus tard:
Car Vercingétorix en eut longtemps la gaule.

Fin savoureuse...
En gaulois dans le texte.

Nilo, de bello gallico.

Sympatique ça!!

et toujours bien écrit...

pour une simple épaule ???

Comme disait Jacques Danniot, c'est un très bon morceau, l'épaule ! Et ce poème en est un autre, même si j'ai trouvé certains alexandrins plus poussifs que d'habitude.

Bref, la sauce prend.

Z.

Puisque Io Kanaan est Auteur à la Une je ne vais pas me priver de faire un pied de nez gaulois à César.

Nilo, vae victis.

Je ne l'avais pas lu celui-là, mais où étais-je ?
J'ai raté, alors, une occasion de sourire.
Très bien amenée, par la petite histoire, cette fin.
Le changement de temps est-il voulu ?

J'ai pris l'habitude de glisser des passés simples dans mes brèves de versification,
je trouve que dans le cas de Vercingétorix ça reflète sa posture noble.

Bienvenue à

AUTEUR A LA UNE !!

Y a de quoi lire et je vais commencer à fouiller les sonnets !



Sylvie