Un jardin

Au-dessus du jardin dansent les hirondelles,
Leurs enfants sont logés en haut de la maison.
Au jardin la chaleur ternit les floraisons,
Mais ces couleurs d'été, je les trouve assez belles.

Fleur qui à son destin ne semble pas fidèle
Transforme son aspect, non sans une raison,
Elle suit simplement le cours de la saison ;
L'an prochain nous aurons beaucoup de fleurs nouvelles.

Je reste en ce jardin dans la fraîcheur du soir,
D'avoir un peu de pluie je caresse l'espoir.
L'hirondelle, en son vol, semble appeler l'orage.

Très jeune, j'adorais cet endroit merveilleux
Et je l'aime toujours, alors que je suis vieux
Et que j'y ai laissé pousser l'herbe sauvage.

Le jardin, ce petit monde à nous que j'aime aussi avec ferveur.

Merci pour ce petit bout du tien Io

Ha là, si tu veux je t'invite chez moi...y a de quoi faire !

Sylvie

Tiens on t'offre un bout du notre!

"Et que j'y ai laissé pousser l'herbe sauvage."

C'est celle-ci qui nous rend la liberté !

H.

Oui et c'est souvent plus beau, en tout cas plus vivant que les jardins ordonnés à la Française.

Putain, un peu de fraîcheur dans l'air étouffant que se plaît tant à remuer Léon.
Oui il fait bon dans ton jardin, n'en déplaise aux brasseurs de vent.

Nilo, mauvaise herbe.