Après le temps du feu

Après le temps du feu


Roulés dans du papier froissé,
Offerts au visiteur du soir
Qui voudrait s'attarder
Mais ne fait que passer,
Ils ont le goût du beau
Ou de tendres blessures.

Parfois volés au temps,
Légers, évanescents.
Ils s'enroulent,
Planent, s'évadent,
D'interrogations
En points de suspension…

Posés sur des billets
Perdus dans le loin de l'absence,
Oubliés.
Retrouvés
Dans le fond d'une poche.

Mis à plat
Du revers de la main
Qui frémit
Du souvenir de l'instant
Comme tremblait la plume
Ecorchant le papier
Lorsqu'elle posait là
Un baiser
Que lui seul recevait.

La feuille défroissée
Laisse encore paraître,
Dans des bleus d'auréoles,
Les traces de ces larmes
Qui tempèrent les mots
De couleurs d'aquarelles
Et donnent l'impression,
Qu'après le temps du feu
Vient celui,
Tendre et doux,
Acidulé, sucré,
D'un simple signe d'Elle.


Nilo.

La feuille défroissée
Laisse encore paraître,
Dans des bleus d'auréoles,
Les traces de ces larmes
Qui tempèrent les mots
De couleurs d'aquarelles
Et donnent l'impression,
Qu'après le temps du feu
Vient celui,
Tendre et doux,
Acidulé, sucré,
D'un simple signe d'Elle.

Elle se rapproche...un baiser d'or collé aux lèvres.

Ce poème est comme un bruissement de sentiments, plein d'espérance, dans une forme qui, je trouve, est différente de ton écriture habituelle, peut-être plus intime ou moins "catégorique" (c'est pas le mot que je veux employer mais je ne le trouve pas...), une écriture plus douce...

une belle lecture.

Lu et souvenance...

Du pur Nilo !



H.