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Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
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5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
Page 1 sur 1
L'éléphant et le papillon ( les faux amours )
LauraDavies Lun 18 Juin - 14:28
Le long jour n’en finit plus jusqu’à se confondre avec la nuit. Un adverbe qui meurt, c’est la révélation de l’amour, a dit le poète.
Apportez-moi des secondes, des minutes et des heures, j’en ferai des horizons d’avenir, des liens sans compromissions, des cœurs pour deux.
Sans retenue de l’imagination, il y a encore de telles choses à dire, à respirer,…pourquoi pas ?
Toute prophétie est bonne à saisir, même en bord de rive là où la mort et son visage boueux, attendent supérieurs.
Jacqueline ça l’agace. Ca l’agace tout ça. De m’entendre rire. Pure provocation. Je ne me suis jamais caché de mon goût pour le faisandage .
Le genre humain. Il y a longtemps qu’il m’a quitté et qu’il ne s’invite plus à ma table.
La seule sincérité de l’homme, c’est son érection.
En cela, la vieillesse a ceci de supérieur à la jeunesse, il ne lui reste pas à prouver. A s’éprouver, s’époumoner afin d’apparaître.
Pour différentes raisons, bonnes ou mauvaises, l’appréhension de devenir vieux ne m’a jamais effleuré.
J’ai toujours voulu être vieux.
Un vieil éléphant qui occuperait son temps à la chasse aux papillons.
L’amour est un slip sale, j’ai dit ça à Jacqueline. Ses yeux de mouche, sa bouche sentent le mauvais cambouis. Affectée comme une acrobate en perdition.
Jacqueline, je crois qu’elle ne sera jamais rigolote. Ou alors si, un jour les pieds devant.
Je la porterai jusqu’à sa dernière demeure, un tas de fumier où j’aurais creusé un trou.
Et l’éléphant dira au revoir au papillon.
Allez ouste !!!
Et mes yeux diront bon vent à son doux patrimoine fessier.
Nos vies aux enchères, c’est ça l’existence , un jeu de ballon pour s’occuper les mains, deux ou trois mots d’amour jetés en catastrophe, un billet de mauvaise humeur qui s’éternise. L’impression d’un pari trop difficile, truqué et vulgaire.
L’autorité de l’œil du monde. Elle nous lie, nous épie, nous considère comme des hommes-varices. Une salade de museaux plus loin…plouf, plouf !
Échancrure de virtuosité, elle nous massacre à sa guise. Dantesque, avais-je dit à Jacqueline.
Les langues informelles quittent le terre-plein prêtes à se mettre en branle.
Caisse-enregistreuse de la parole: salut Jacqueline !
Ce sera beau triste à pleurer ce soir à la maison, je prendrai par le boulevard pour revenir, mon fusil chargé sur l’épaule et mes décorations.
On voit bien que rien ne change quand tout est pareil.
Apportez-moi des secondes, des minutes et des heures, j’en ferai des horizons d’avenir, des liens sans compromissions, des cœurs pour deux.
Sans retenue de l’imagination, il y a encore de telles choses à dire, à respirer,…pourquoi pas ?
Toute prophétie est bonne à saisir, même en bord de rive là où la mort et son visage boueux, attendent supérieurs.
Jacqueline ça l’agace. Ca l’agace tout ça. De m’entendre rire. Pure provocation. Je ne me suis jamais caché de mon goût pour le faisandage .
Le genre humain. Il y a longtemps qu’il m’a quitté et qu’il ne s’invite plus à ma table.
La seule sincérité de l’homme, c’est son érection.
En cela, la vieillesse a ceci de supérieur à la jeunesse, il ne lui reste pas à prouver. A s’éprouver, s’époumoner afin d’apparaître.
Pour différentes raisons, bonnes ou mauvaises, l’appréhension de devenir vieux ne m’a jamais effleuré.
J’ai toujours voulu être vieux.
Un vieil éléphant qui occuperait son temps à la chasse aux papillons.
L’amour est un slip sale, j’ai dit ça à Jacqueline. Ses yeux de mouche, sa bouche sentent le mauvais cambouis. Affectée comme une acrobate en perdition.
Jacqueline, je crois qu’elle ne sera jamais rigolote. Ou alors si, un jour les pieds devant.
Je la porterai jusqu’à sa dernière demeure, un tas de fumier où j’aurais creusé un trou.
Et l’éléphant dira au revoir au papillon.
Allez ouste !!!
Et mes yeux diront bon vent à son doux patrimoine fessier.
Nos vies aux enchères, c’est ça l’existence , un jeu de ballon pour s’occuper les mains, deux ou trois mots d’amour jetés en catastrophe, un billet de mauvaise humeur qui s’éternise. L’impression d’un pari trop difficile, truqué et vulgaire.
L’autorité de l’œil du monde. Elle nous lie, nous épie, nous considère comme des hommes-varices. Une salade de museaux plus loin…plouf, plouf !
Échancrure de virtuosité, elle nous massacre à sa guise. Dantesque, avais-je dit à Jacqueline.
Les langues informelles quittent le terre-plein prêtes à se mettre en branle.
Caisse-enregistreuse de la parole: salut Jacqueline !
Ce sera beau triste à pleurer ce soir à la maison, je prendrai par le boulevard pour revenir, mon fusil chargé sur l’épaule et mes décorations.
On voit bien que rien ne change quand tout est pareil.
LauraDavies- MacadMalade
- Messages : 335
Date d'inscription : 25/09/2009
Age : 61
Localisation : 47 -
Re: r
Zlatko Lun 18 Juin - 15:58
De la belle prose, et content de te revoir dans le coin.
Peut-être un bémol pour la dernière phrase qui 'explicite son explication', un peu triviale à mon goût, mais dans le reste il y a ta voix et c'est ce qui compte !
A bientôt
Z.
Peut-être un bémol pour la dernière phrase qui 'explicite son explication', un peu triviale à mon goût, mais dans le reste il y a ta voix et c'est ce qui compte !
A bientôt
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: r
Nilo Sam 27 Juil - 10:01
Il est des merveilles qui restent ignorées.
Par paresse ou par pure ignorance du beau.
Je ne sais pas ce que je préfère mais je sais ce que je crains. Et je crains que le pire soit l'ennemi du bien.
L'absence de commentaires malgré le nombre de lectures de ce texte ne fait que conforter mes craintes.
Je m'en moque je garderai en mémoire
Un vieil éléphant qui occuperait son temps à la chasse aux papillons.
Nilo, sans filet.
Par paresse ou par pure ignorance du beau.
Je ne sais pas ce que je préfère mais je sais ce que je crains. Et je crains que le pire soit l'ennemi du bien.
L'absence de commentaires malgré le nombre de lectures de ce texte ne fait que conforter mes craintes.
Je m'en moque je garderai en mémoire
Un vieil éléphant qui occuperait son temps à la chasse aux papillons.
Nilo, sans filet.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Nilo- MacadAngel
- Messages : 7727
Date d'inscription : 27/08/2009
Age : 72
Localisation : Tours -
Re: r
Comateen Mer 6 Mai - 11:13
Lol lol !
Toujours ton univers unique, comme un rêve, comme un tableau de Dali ; de la folie pure mais raisonnée. De la lucidité totalement tordue, cambrée sur elle-même, qui s'étouffe de trop être. A trop voir on s'aveugle mais dans tes mots, on voit comme un chat la nuit!
Je vois ton humour et je ris, ta désinvolture pour parler du grave, le rire caché par les larmes et non l'inverse petit filou^^
J'adore cet univers où le grenier est à la cave et la cave ailleurs, peut-être sur un nuage en attendant la pluie. Car ta poésie c'est bien ça; c'est prendre de la hauteur par n'importe quel moyen, c'est défier l'apesanteur et le temps, la logique, la bienséance, le politiquement correct pourvu qu'on vole comme un éléphant séduit un papillon par milliers et multiplié.
L'amour est là, aux confins de ces lignes, dans l'ensemble surréaliste d'un décor le crachant mais pas tant que ça
J'aime, je ne le dirai jamais assez et si il n'y a pas un éditeur pour voir la perle, le diamant brut dans tes œuvres c'est parce que le monde dépérit de culture et d'originalité...pour le moment! Ne lâche jamais les mots, visionnaire!
Je te salue affectueusement.
Toujours ton univers unique, comme un rêve, comme un tableau de Dali ; de la folie pure mais raisonnée. De la lucidité totalement tordue, cambrée sur elle-même, qui s'étouffe de trop être. A trop voir on s'aveugle mais dans tes mots, on voit comme un chat la nuit!
Je vois ton humour et je ris, ta désinvolture pour parler du grave, le rire caché par les larmes et non l'inverse petit filou^^
J'adore cet univers où le grenier est à la cave et la cave ailleurs, peut-être sur un nuage en attendant la pluie. Car ta poésie c'est bien ça; c'est prendre de la hauteur par n'importe quel moyen, c'est défier l'apesanteur et le temps, la logique, la bienséance, le politiquement correct pourvu qu'on vole comme un éléphant séduit un papillon par milliers et multiplié.
L'amour est là, aux confins de ces lignes, dans l'ensemble surréaliste d'un décor le crachant mais pas tant que ça
J'aime, je ne le dirai jamais assez et si il n'y a pas un éditeur pour voir la perle, le diamant brut dans tes œuvres c'est parce que le monde dépérit de culture et d'originalité...pour le moment! Ne lâche jamais les mots, visionnaire!
Je te salue affectueusement.
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: r
Comateen Mer 6 Mai - 11:16
Je viens de voir ton com Nilo, je comprends mais c'est le sort de beaucoup de grands. Je crois DUR COMME FER que LauraDavies sera reconnu un jour! Je ne veux rien savoir d'autre que ça. Je le crois et je suis déjà fière de le connaître comme de te connaître toi NiloverNilo a écrit:Il est des merveilles qui restent ignorées.
Par paresse ou par pure ignorance du beau.
Je ne sais pas ce que je préfère mais je sais ce que je crains. Et je crains que le pire soit l'ennemi du bien.
L'absence de commentaires malgré le nombre de lectures de ce texte ne fait que conforter mes craintes.
Je m'en moque je garderai en mémoire
Un vieil éléphant qui occuperait son temps à la chasse aux papillons.
Nilo, sans filet.
(Reviens)
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: r
Messaline Sam 15 Aoû - 14:28
De la belle amour, quand on commence à déciller.
De la bien belle prose aussi, avec des métaphores comme s'il en pleuvait. On laisse la part de privé propre à l'auteur, on se garde le sien
De la bien belle prose aussi, avec des métaphores comme s'il en pleuvait. On laisse la part de privé propre à l'auteur, on se garde le sien
Messaline- MacadAccro
- Messages : 635
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 65
Localisation : Dans une étagère
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