Peine d'amour au Café Kléber

Au Café Kléber
Il y a Svetla la serveuse
Et Zilfu le propriétaire

Zilfu est kurde
Svetla a des gros seins

Au Café Kléber
Je commande un café
avec un verre d'eau
Puis un deuxième café
avec un autre verre d'eau

Au Café Kléber
Il y a ma bouche qui fume
Mes pieds sous la table
et mes mains sur la table

Au Café Kléber
Il y a moi
et il y a toi
dans ma tête
Ma tête
dans mes mains
Mes mains
dans la fumée
La fumée
dans les poumons
Et les poumons
dans le corps
Et ton corps
dans ma tête

Au Café Kléber
Il y a du café à 1,50
et deux cafés à 3 euros
3 euros
dans mes poches

Au Café Kléber
Il y a le matin
Il y a Zilfu
Il y a Svetla
Il y a moi
Il y a toi
et 3 euros
dans mes poches




P.s : vieux texte, du temps où l'on pouvait encore fumer dans les cafés...

J'ai bien aimé. Ce n'est pas très constructif ni très bien formulé mais je ne sais pas comment le dire autrement ! Le côté 'inventaire à la prévert' de certains passages n'est pas désagréable mais la strophe par exemple où c'est un verre d'eau et puis un café, et puis un verre d'eau et puis un café, je veux bien, mais littérairement c'est faible quand même.

A te lire

Z (pour Zlatko pas pour Zilfu)

Merci de ta lecture. La repetition que tu signales est voulue et j'y tiens. Merci encore.

Pareil que Z..
j'ai bien aimé et l'ai lu comme une chanson.

Et voilà.....je sais

Un texte que j'avais lu ( avant ) et que j'ai aimé à relire parce que
j'aime ce qui fait des boucles.

Un poème fort bien bouclé ici et ceci dans tous les sens.

Un plaisir de te retrouver.